Bienvenue dans mon univers graphique et, parfois, onirique !
Artiste peintre français, je suis né en 1959, en Normandie.
Après des études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris suivies d'un cursus appliqué avec Paul Chauchard autour de la créativité (ceci expliquant, peut-être, certains égarements picturaux), j’ai toujours travaillé dans l’univers de la communication visuelle et du graphisme.
Mon profond attachement à l’art en général, à certaines techniques et à certains artistes en particulier (Kandinski, Fautrier, Miotte, Rothko,…),ont toujours marqué mes pratiques picturales.
Adepte de la peinture abstraite, je suis moi-même collectionneur depuis toujours.
Peintre certifié et coté peinture Akoun et i-cac
“La matière n’a pas pour première vocation de donner une sensation de volume à l’œuvre.
Il faut la laisser à son état d’empreinte, elle doit subsister, néanmoins, comme partie fondatrice du projet, à son contact l’œuvre s’anime.”
Marc Leforestier
Tout comme la musique, le langage et l’écrit poétique, la peinture dispose d’un grand pouvoir d’abstraction. Elle détourne l’instant avec une certaine légèreté, mais toujours avec conviction ; par peinture j’entends parler de la peinture moderne.
Abstraite mais si proche d’une réalité, non celle que l’on imagine évidente ou inévitable et encore moins celle que l’on cherche à imiter, mais celle de l’imaginaire transgressif du peintre et des Hommes.
L’art abstrait révèle toujours quelque de chose de profond et de propre à chaque artiste ; c’est un parcours où chaque couleur devient lettre et où chaque forme, chaque épaisseur y prospère.
Chaque tableau est un recueil de conscience, d’indignation, de colère, d’incompréhension, de rêves, de doutes, d'espoirs, de beauté, de pensée, de joie, de tristesse, souvent d’illusions ou, tout simplement, de volonté de vie.
Téléphone : +33 (0)7 87 05 48 27
Courriel : marcleforestier1@gmail.com
Adresse : 8 Grande rue - 41370 - JOSNES
“ Il y a dans la peinture de Marc quelque chose de fondamentalement rassurant, au sens plein du terme : elle rend à chacun son équilibre.
Le paradoxe est que cet aplomb qu’elle nous restitue tient à toute une série d’antagonismes ; ou peut-être est-ce précisément en raison de ces oppositions entre surface et profondeur, matière et légèreté, transparence et opacité, éclat et obscurité, qu’elle nous donne cette certitude d’une totalité aboutie.
Grandes ou petites, les compositions de Marc exhibent toujours un en-deçà d’elles-mêmes, une densité d’existence qui semble venir d’avant leur expression picturale, comme si le pinceau ou le couteau avait saisi l’intention significative au moment précis de son surgissement, avant que la conscience ne l’organise trop et pourtant, cette désignation des origines se voit aussitôt contredite par un ostensible travail de la pure surface des pâtes et des pigments, en grattages, raclages, incisions légères et inscriptions de tous ordres, lettres, chiffres ou silhouettes élémentaires.
C’est aussi que cette superficie a une épaisseur où puisse s’imprimer le signe, une présence substantielle, consistante : Marc pratique volontiers le matiérisme, associe libéralement empâtements, fragments de bois, et collages divers, sans jamais en revanche donner la sensation d’une instance massive. C’est ici, malgré la taille imposante de certaines œuvres, la légèreté qui domine, une façon d’allégresse, une communicative apesanteur, « sans rien qui pose ou qui pèse ».
Quant à ce que veulent dire ces graffites, qu’à l’occasion l’artiste lui-même affirme d’inspiration ethnique, il n’est pas sûr qu’il faille l’en croire, ni à tout prix leur donner un sens et réintroduire l’anecdote concertée au sein d’une création qui doit surtout sa grâce à la spontanéité joyeuse. A ces effets de transparence, où les aplats dominants laissent souvent affleurer les polychromies sous-jacentes, il est au contraire plaisant, sinon conforme à l’esprit de cet art, d’affronter les opacités de l’écriture épithéliale.
D’autant que les tonalités de quelques pièces y invitent, dans l’association paradoxalement harmonieuse d’une noirceur quasi goudronneuse et du vibrant éclat des couleurs chaudes, dans le spectaculaire conflit de frottis charbonneux et de plages lumineuses - comme autant de pages blanches, usurpées par ces dessins dont les enfants dans leur élan créateur couvrent les surfaces les plus inattendues, ou les moins autorisées.
C’est cette juvénile vigueur, cette invention sans complexe, combinée à une science accomplie de la disposition, une technique très sûre, et le brio de la facture, qui donnent à la peinture de Marc son essentiel mouvement. La sérénité qu’elle nous confère est une sérénité conquise : oui, elle nous rassure, mais cela ne veut décidément pas dire qu’elle est de tout repos. “.
Alain Le Gallo, universitaire, critique d’art.
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